Et, au petit matin, c'est le grand départ...
Nous franchissons le barrage de Diama, limite des eaux salées. Le passage de l'écluse est millimétré. N'est-ce pas commandant ?
Puis nous prenons place dans la barge..
Et nous nous enfonçons dans le bolong du Gorum et l’entrée du parc de Djoudj. Il doit son nom à un bras du fleuve Sénégal, le Djoudj, qui l'alimente en eau tout au long de l'année.
A l’embarcadère, les piroguiers locaux nous attendent.
C’est, d’après les ornithologues, le deuxième parc du monde pour sa richesse en oiseaux. Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. De septembre à avril, près de trois millions de migrateurs se joignent à la déjà très dense population d'oiseaux autochtones. Pélicans, hérons, aigrettes, anhingas, oies de Gambie, grands cormorans, crabiers, balbuzards, martins-pêcheurs, aigles pêcheurs, canards…
Dix mille pélicans, blottis aile contre aile sur une île d'à peine 100 mètres de long, qui protègent leurs bébés des chacals et des hyènes. Colonie cocasse et bruyante ! Les mâles arborent leur beau plumage nuptial et les oisillons portent encore leur duvet gris.
Mais, à terre, on peut observer les phacochères, les varans, les crocodiles ou les pythons.
Un spectacle extraordinaire ! Un éblouissement !!!
Et c'est déjà le retour...
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