Du 27 février au 20 mars 2014

Sur le fleuve Sénégal : Daniel fait patiner ses pieds chez les Toucouleurs



Après la visite du village Peul, nous revenons au bateau et continuons à remonter le fleuve. Nous sommes dans le coeur du Sahel. Les paysages sont splendides, mais c'est surtout l'animation des rives qui retient notre attention... Les enfants pataugent et saluent très fort notre passage, les femmes font la lessive, les animaux viennent s'abreuver. (Nous observons les énormes troupeaux de zébus des Peuls sûrement !)
















































Au déjeuner, nous dégustons un délicieux poisson farci à la Saint-Louisienne. Alors là ! Maguy vous dit tout de suite : Côté cuisine : le poulet Yassa, elle veut bien, la Thiéboudienne, elle veut bien aussi, mais ce poisson recomposé. Alors là, c'est non !







L'après-midi la barge nous emmène dans un village Toucouleur.


Le nom « Toucouleur » est la déformation du mot Tekrour, le nom d'origine du royaume qu'ils ont fondés, le Tekrour. L'origine de ce nom "Toucouleur" est française; c'est en effet des ethnologues français qui ont décidé à la fin du XIXe siècle de nommer ces populations du haut fleuve Sénégal "Toucouleur" à cause de leurs origines ethniques multiples. Toucouleurs veut dire littéralement "de toutes les couleurs".


Proches des Peuls, ils se différencient d'eux surtout par leur sédentarité. Ils respectent une hiérarchie sociale stricte composée de trois classes. La plus élevée réunit les chefs religieux et les marabouts.
Leurs constructions sont souvent en adobe (argile qui, mélangée à de l'eau et à une faible quantité de paille hachée, peut être façonnée en briques séchées au soleil) et évoquent celles du Mali.









On est reçu par le chef du village et son adjoint.






Traditionnellement les Toucouleurs pratiquent  l'agriculture, toutes castes confondues : mil, sorgho, melon, niébé, oignons, et l'élevage de bovins, ovins, volaille, chevaux. Ils ont créé la race chevaline foutanké, née d'un croisement entre un mbayar, race locale du Sénégal en particulier des pays wolofs, sérères, et un naru-gor, «cheval du fleuve», descendant des races barbes (ancienne race chevaline) et pur sang arabe.























































 Et le soir, sur les terres toucouleurs et sur les berges du fleuve, nous est proposé un méchoui savoureux, avec quelques danses locales... Daniel y a participé avec sa "co-épouse" et ici on dit qu'il a fait patiner ses pieds.































A suivre : Sur le fleuve Sénégal - Podor : Banco... Entre caravelles et caravanes...





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