Du 27 février au 20 mars 2014

Sur le fleuve Sénégal - Dagana : On virgule vers la mangueraie !




Nous quittons Richard Toll avec un magnifique lever de soleil. Quel plaisir de naviguer et d'observer l'animation sur le fleuve et sur les rives !!!










Nous arrivons à Dagana. Durant l’époque coloniale, Dagana fut un important centre commercial avec l’implantation de grandes maisons commerciales (Maurel et Prome, Dévés et Chaumet) qui pratiquaient le commerce très florissant de la gomme arabique qui provient de l'acacia. Au 15e siècle, des navigateurs européens découvrent la gomme arabique sur les côtes du Sénégal et de la Mauritanie actuelle. Au 18e siècle, une « guerre de la gomme » sanglante et acharnée permet à la France d'obtenir le monopole de son commerce sur la côte ouest africaine.

La gomme arabique : Dans le sud de la France, on peut la retrouver dans la composition du sirop d'orgeat. elle est aussi présente dans le pastis et y apporte un goût frais et sucré. Elle sert à la fabrication des loukoums.
Bien connue pour le collage des étiquettes, des enveloppes ou des timbres, la gomme arabique a aujourd'hui bien d'autres emplois, dont l'industrie agroalimentaire, par exemple utilisée comme épaississant, notamment dans les dragées, normalisé en Europe comme épaississant alimentaire E414. Pour l'anecdote, le chanteur français William Sheller évoque des "collages à la gomme arabique" dans sa chanson "Le carnet à spirales".
En œnologie, la gomme d'acacia Verek est utilisée pour stabiliser les matières colorantes des vins rouges et pour réduire les risques de casse cuivrique des vins blancs et rosés. Lorsque la dose utilisée augmente, on observe une diminution de la puissance aromatique du vin.
Dans le domaine des peintures, toutes les gouaches et aquarelles classiques ont pour liant une solution aqueuse à concentration élevée de gomme arabique. C'est aussi le meilleur fixatif pour les pastels gras ou maigres.
La gomme arabique est utilisée comme émulsifiant dans certaines boissons gazeuse tel le Coca-Cola.










Mais, ce midi, avant de visiter Dagana, nous avons "virgulé " (c'est-à-dire bifurqué) jusqu'à la mangueraie qui borde le village de Goumel. En effet, nous allons déguster le déjeuner traditionnel : le Tiep Bou Dijen" (riz au poisson)...







Le village est tout à-côté :







Et l'après-midi, nous déambulons dans Dagana. Les ressources locales proviennent essentiellement de l'agriculture. Le riz, la tomate restent les principales cultures... Nous côtoyons :


  • le vendeur de talismans :
 



  • les palabreurs, enfin... les "sages" qui se mêlent de tout, oh ! Pardon ! qui discutent de choses importantes.



 

  • l'E.T.A., ici l'"usine" pour le riz :





  • le vendeur de "sans confiance" (sandales et tongs qui ne font pas long feu et sont vendus d'occas et dépareillés)
 


  • les autres vendeurs, ou plus souvent vendeuses d'ailleurs, parfois un peu collantes, mais certains semblent apprécier !!!



 
 


  • les taxis en nombre considérable, mais il est conseillé de bien choisir son modèle...

 
 



  •  les gosses (même parfois aux yeux bleus)







La journée avait commencé par un très beau lever de soleil, elle se termine par un coucher féerique.






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