La ville de Joal , est habitée par des
pêcheurs sérères, le plus souvent musulmans. La localité est d'ailleurs l'une
des zones de pêche les plus importantes du pays. Joal est connue malgré sa
modeste taille sur tout le territoire national. Ce rayonnement est sans doute
dû à Léopold Sédar
Senghor, premier Président du Sénégal, ancien ministre et
académicien français qui y a passé son enfance.
Fadiouth est relié à la côte par un long pont en bois
de plus de 500 mètres de long qui a été construit en 2005 en remplacement de
l'ancienne passerelle devenue dangereuse. C'est la Banque Mondiale qui a
financé ce chantier.
La naissance de l’île d’après les vieilles
histoires des anciens du village aurait pour origine les déchets de coquillages
accumulés par les villageois. En effet, les femmes pêchent des coquillages
qu’elles font ensuite sécher. Aujourd’hui encore cette pêche existe et les
coquilles sont conservées pour être mises dans les rues. Le résultat est une
île constituée de couches de coquillages centenaires. Le sol d’un blanc
éclatant craque à chaque pas.
Une curiosité des lieux est l'île des greniers
à mil. Afin que la récolte ne puisse pas être attaquée par les rongeurs, les
habitants de Fadiouth ont préféré construire des greniers à mil sur pilotis,
sur une petite île qui est recouverte à chaque marée. Nous sommes allés les découvrir en pirogue...
Le village artisanal tout proche attire par le nom des boutiques.
Le village artisanal tout proche attire par le nom des boutiques.
L'île de Fadiouth est reliée à son cimetière, situé
sur une autre île en coquillages, par un autre pont de bois. La population de
Fadiouth est à 90% chrétienne et 10% musulmane, quasiment l'inverse du reste
du Sénégal. C'est d'ailleurs pourquoi à Fadiouth on élève et on mange du porc. La pirogue nous laisse au pied du cimetière. L'immense calvaire au sommet est
un excellent point de vue pour admirer les greniers à mil, le village de
Fadiouth et ses deux magnifiques ponts en bois. Les tombes sont en majorité
catholiques, mais quelques fadiouthiens musulmans sont enterrés un peu à l'écart. L'endroit qu'on pourrait croire morbide est cependant
très pittoresque. Les vieux du village se font toujours ensevelir avec une
bouteille de 4x5* que l'on dépose sous la croix.
C'est tout à côté du pont que nous avons déjeuné à la Taverne des Pêcheurs, (bien situé, pas mauvais, mais rien d'exceptionnel) alors que les enfants fêtaient le mardi gras !
Avant de revenir sur Saly, nous avons fait un détour en brousse pour voir un village sérère et le plus gros baobab sacré, il fait 32 mètres de circonférence, et un groupe de personnes peut même pénétrer dedans. Ce baobab n'abrite plus de sépultures de griots, il n'est donc plus vraiment sacré, mais il n'en reste pas moins impressionnant !
*4x5=20=vin
Avant de revenir sur Saly, nous avons fait un détour en brousse pour voir un village sérère et le plus gros baobab sacré, il fait 32 mètres de circonférence, et un groupe de personnes peut même pénétrer dedans. Ce baobab n'abrite plus de sépultures de griots, il n'est donc plus vraiment sacré, mais il n'en reste pas moins impressionnant !
*4x5=20=vin
Pratique : Nous sommes restés 5 nuits chez nos amis à Saly. Une maison superbe avec piscine... De plus ils nous ont permis de visiter Joal-Fadiouth, le parc des oiseaux exotiques à N'Guering, de déjeuner à Bandia, de déguster une savoureuse thiéboudienne, et pour Daniel d'aller pêcher...
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