"Il roule avec son tétanos"... Bon ! C'est ce qu'on dit quand on voit ça :
Mais on n'était pas à une expo de belles cylindrées (quoiqu'elles soient nombreuses ici !). Alors on s'est laissé envoûter par le programme de cette journée.
Ce serait hérésie d'aller au Sénégal sans visiter Saint-Louis. Ce serait sacrilège d'aller à Saint-Louis sans remonter la Vallée du fleuve Sénégal. Telle est notre opinion après avoir savouré une semaine de bonheur et de repos sur le fleuve...
Tout commence à Saint-Louis par un excellent repas
Et ensuite, pour que les passagers lient un peu connaissance, il nous est offert un
itinéraire passionnant en calèche le long des demeures coloniales où on rêve de
jolies signares* à leurs balcons (ou dans la rue !!!).
Les signares (du portugais senhoras) sont les jeunes femmes métisses, issues du "mariage" d'Européens avec des femmes de la Petite-Côte du Sénégal, dans les comptoirs de Rufisque au 17e siècle , puis de Gorée et finalement de Saint Louis jusqu'au milieu du 19e siècle. Les Européens vivant au Sénégal purent ouvertement pratiquer le "mariage à la mode du pays" et leurs descendants bénéficier du droit à l'héritage. Un blanc vivant avec une "Signare", c'est-à-dire une femme noire ou métisse, familiarisée avec la langue et les moeurs françaises, jouissait des meilleures conditions possibles. Ces femmes étaient des Africaines nobles «guêloware», l’équivalent de la noblesse française, et ne se mariaient jamais avec de simples matelots (Pierre Loti en a souffert) mais avec des cadres bourgeois ou aristocrates français et anglais. Ce concubinage appelé "mariage à la mode du pays" durait le temps du séjour du conjoint européen. Il donna progressivement naissance à une communauté intermédiaire, celle des mulâtres. Les Signares bâtirent des maisons à étages avec cours intérieures et appartements privés dont une partie fut louée aux militaires, personnels administratifs et négociants européens. Cela constitue aujourd'hui une partie du patrimoine architectural de Saint-Louis (ou de Gorée).
Les signares (du portugais senhoras) sont les jeunes femmes métisses, issues du "mariage" d'Européens avec des femmes de la Petite-Côte du Sénégal, dans les comptoirs de Rufisque au 17e siècle , puis de Gorée et finalement de Saint Louis jusqu'au milieu du 19e siècle. Les Européens vivant au Sénégal purent ouvertement pratiquer le "mariage à la mode du pays" et leurs descendants bénéficier du droit à l'héritage. Un blanc vivant avec une "Signare", c'est-à-dire une femme noire ou métisse, familiarisée avec la langue et les moeurs françaises, jouissait des meilleures conditions possibles. Ces femmes étaient des Africaines nobles «guêloware», l’équivalent de la noblesse française, et ne se mariaient jamais avec de simples matelots (Pierre Loti en a souffert) mais avec des cadres bourgeois ou aristocrates français et anglais. Ce concubinage appelé "mariage à la mode du pays" durait le temps du séjour du conjoint européen. Il donna progressivement naissance à une communauté intermédiaire, celle des mulâtres. Les Signares bâtirent des maisons à étages avec cours intérieures et appartements privés dont une partie fut louée aux militaires, personnels administratifs et négociants européens. Cela constitue aujourd'hui une partie du patrimoine architectural de Saint-Louis (ou de Gorée).
Bernard Giraudeau a tourné ici les "Caprices d'un Fleuve".
Célèbre étape d'abord des navires européens de la
Traite, puis de l'aéropostale de Mermoz, l'île conserve d'importants
témoignages de son prestigieux passé. Le nom de l'île Saint-Louis a été donné en l'honneur
du Roi de France et elle est appelée Ndar par les
sénégalais (en wolof). L'île de Saint-Louis du Sénégal a été classée Patrimoine
Mondial de l'Humanité en 2000. Saint-Louis fut la capitale du Sénégal mais
aussi de l'Afrique Occidentale Française.
Nous longeons le
Pont Faidherbe, bien sûr le plus léger du monde ! Mais pourquoi ? (question de notre cocher ? Réponse en bas de la page). La ville de Saint-Louis est construite sur une île. Le pont
Faidherbe, symbole de la ville de Saint-Louis du Sénégal, a été construit en
1897 par la France pour relier sa première implantation coloniale en Afrique
subsaharienne au continent. L'édifice porte le nom de Louis Faidherbe, un ancien
gouverneur du Sénégal.
Mais c’est surtout le quartier des pêcheurs, Guet-N’Dar, le Calcutta sénégalais qui retient notre attention… avec l’arrivée des pirogues. A voir et à humer !!!
Il y a bien sûr les pêcheurs :
Mais il y a aussi le quartier très peuplé et très vivant dont la vie entière se rattache au Djehn, le poisson. Les femmes pour beaucoup vendent le poisson que récupère leur mari. On peut aussi trouver du bétail (avec des numéros d'acrobaties pour les chèvres) en semi-liberté sur les routes où circulent voitures, transports en communs, calèches et piétons.
Il y a aussi les hurluberlus :
- ceux qui ne craignent pas le choléra :
- ceux qui ne craignent pas le ridicule !
Pourtant, c’est sur le bateau que nous allons vivre une petite semaine. Alors, un premier soir qui s’achève par un cocktail à bord animé par un orchestre de jazz et une chanteuse… Tout pour créer une excellente ambiance avant de déguster un très bon repas (mais tous les repas seront délicieux) et de gagner nos cabines !
*** Pont Faidherbe : pont le plus léger car il est fait d'herbe, pardi !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire